La lutte intégrée contre les ravageurs en milieu urbain (IPM) évolue rapidement vers des approches plus durables et efficaces pour contrôler les nuisibles dans les villes. L’une des tendances majeures est l’importance croissante accordée aux solutions écologiques : utilisation de prédateurs naturels, moyens de lutte biologique et promotion de la biodiversité dans les espaces urbains. Ces méthodes permettent de créer des écosystèmes résilients capables de réduire naturellement les infestations.
Une autre avancée réside dans l’intégration de la technologie dans la lutte contre les nuisibles. L’usage de la télédétection, des drones et de l’analyse de données permet de surveiller les populations de nuisibles (rongeurs, insectes, oiseaux ou reptiles) et de prévoir les infestations. Cela facilite des interventions plus ciblées, qu’il s’agisse de dératisation, de désinsectisation, de déreptilisation ou encore de dépigeonnage, tout en réduisant le recours excessif aux pesticides chimiques.
Par ailleurs, l’éducation et l’engagement des habitants jouent un rôle clé. La sensibilisation aux bonnes pratiques – gestion des déchets, entretien des espaces verts, gestion de l’eau – contribue à prévenir les infestations et à renforcer l’efficacité des opérations de lutte contre les nuisibles.
Enfin, les méthodes de lutte durable comme l’utilisation de biopesticides et la modification des habitats gagnent en popularité. Ces solutions limitent l’impact environnemental et favorisent une approche à long terme.
👉 Dans l’ensemble, la lutte intégrée en milieu urbain s’oriente vers des pratiques écologiques, technologiques et communautaires, garantissant une meilleure protection des villes contre les nuisibles tout en préservant la santé publique et l’environnement.